poison, détruisirent une partie de ces rois, jusqu’à ce que de plus grandes divisions territoriales se fussent établies peu à peu en Europe, et que de grandes monarchies se fussent consolidées de manière à résister les unes aux autres, et à conserver leur juste équilibre.
Je n’étendrai pas plus loin ces rapprochemens, le lecteur qui y trouvera quelque intérêt pourra les établir facilement lui-même par la lecture des notes : il y verra l’origine des 'ducs et des comtes, celle des redevances et des compensations, usage si remarquable et si profondément enraciné chez les nations du Nord, qu’il s’est conservé jusqu’à nos jours. Ces rapprochemens curieux ont paru mériter quelque approbation, puisqu’après avoir imprimé, en 1824, deux éditions de la Germanie in-4o et in-8o, et plus tard une édition in-32, je publie aujourd’hui la quatrième édition de cet ouvrage.
