Page:Tagore - L’Offrande lyrique.djvu/16

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en plus, écartant peu à peu les éléments adventices pour ne parler bientôt plus que du centre même du livre et de son cœur exquis — je dirai d’abord quelques mots des autres écrits de Tagore :

Depuis l’apparition du Gitanjali, deux autres volumes de poèmes ont paru — l’un, The Crescent Moon, est un recueil de pièces enfantines ou de pièces concernant les enfants. Nous y retrouvons trois des poèmes du Gitanjali — non des meilleurs, mais de ceux qui, ces temps derniers, furent les plus cités (poèmes lx, lxi et lxii.

Un autre volume, The Gardener, a paru en novembre dernier. C’est une suite de poèmes, sinon précisément de jeunesse — du moins d’une époque antérieure, antérieure de beaucoup, dit la préface, à ceux du Gitanjali. Ce recueil est très inégal ; mais, parmi de moins bonnes pièces, scintillent quelques poèmes d’amour — non point d’amour divin comme ceux, les plus beaux, du Gitanjali — mais d’un amour humain, charnel même, dirai-je — encore que d’une qualité quasi mystique, si particulière que je ne résiste pas au plaisir de vous en citer un :