Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/106

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Légèrement elles sourient et pleurent, et babillent et travaillent. Journellement elles vont au temple, allument leurs lampes et cherchent de l’eau à la rivière.

J’espérais que mon amour ne souffrirait pas la honte frissonnante de l’abandon.

Mais vous détournez votre visage.

Oui, la route est ouverte devant vous ; mais vous m’avez coupé toute retraite et laissée nue devant le monde, dont les yeux sans paupières me fixent nuit et jour.