Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/133

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Ah ! je sais, vous désirez me dérober mes gains. Je ne vous désappointerai pas !

Car il me reste quelque chose encore ; la malice du sort ne m’a pas tout ravi.

À la mi-nuit, j’atteins ma maison, les mains vides.

À la porte vous m’attendez, les yeux anxieux, éveillée et silencieuse.

Comme un timide oiseau, vous volez sur mon cœur, ô amoureuse.

Oui, ô oui, mon Dieu ! Il me reste beaucoup encore.