Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/26

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J’oublie, j’oublie toujours que je ne sais pas le chemin, que je n’ai pas le cheval ailé.

Je ne puis trouver la quiétude ; je suis étranger à mon propre cœur.

Dans la brume ensoleillée des heures langoureuses, quelle immense vision de Toi apparaît sur le bleu du ciel !

Grand Inconnaissable, Ô le poignant appel de ta flûte !

J’oublie, j’oublie toujours que partout les grilles sont fermées dans la maison où je demeure solitaire !