Page:Tagore - Le Jardinier d’amour, 1920.djvu/65

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verriez fleurir en un sourire heureux et vous le pénétreriez en un instant.

S’il n’était que souffrance, il fondrait en larmes limpides, reflétant sans un mot son secret.

Mais il est amour, ma bien-aimée.

Son plaisir et sa peine sont illimités, sa misère et sa richesse sont éternelles.

Il est aussi près de vous que votre vie même, mais jamais vous ne le connaîtrez tout entier.