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LIVRE TROISIEME LA SECONDE ETAPE DE LA CONQUETE

CHAPITRE I

I. Gouvernement des bandes en temps d’anarchie. - Cas où l’anarchie est récente et soudaine. - La bande héritière du gouvernement déchu et de son outillage administratif, p.

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II. Formation de l’idée meurtrière dans le gros du parti. - Le lendemain du 10 août. - Le tribunal du 17 août. - La fête funèbre du 27 août. - Légende du complot des prisons, p.

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III. Formation de l’idée meurtrière chez les meneurs. - Leur situation. - Pouvoirs qu’ils usurpent. - Spoliations qu’ils exercent. - Dangers qu’ils courent. - Leur salut est dans la terreur, p.

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IV. Date de la préméditation. - Les acteurs et les rôles. - Marat. - Danton. - La Commune. - Ses collaborateurs. - Concordance des volontés et facilité de l’opération, p. -

V. Les manoeuvres. - Leur nombre. - Leur condition. - Leurs sentiments. - Ef fet du meurtre sur les meurtriers. - Leur dégradation. - Leur hébétement, p. -

VI. Effet du massacre sur le public. - Af faissement universel et dissolution sociale. - L’ascendant des Jacobins devient définitif à Paris. - Les septembriseurs maintenus à la Commune et nommés à la Convention, p.

CHAPITRE II

Les départements. - Caractère épidémique et contagieux de la maladie révolutionnaire. - I . Son principe est le dogme jacobin de la souveraineté du peuple. - Proclamation officielle du nouveau droit. - Définition publique du nouveau régime. - Son objet, ses adversaires, ses procédés. - De Paris, il se propage en province, p. -

II. En plusieurs départements, il s’est établi d’avance. - Exemple dans le Var, p. -

III. Dictature de chaque peloton jacobin dans son endroit. - Saint-Affrique pendant l’interrègne, p. -

IV. Pratiques ordinaires de la dictature jacobine. - La bande sédentaire des clubistes. - Son personnel. - Ses meneurs, p. -

V. La bande ambulante des volontaires. - Qualités des recrues. - Election des officiers. - Brigandages et assassinats, p. -

VI. Un tour de France dans le cabinet du ministre de l’intérieur. - De Carcassonne à Bordeaux. - De Bordeaux à Caen. - Le Nord et l’Est. - De Châlons-sur-Marne à Lyon. -

Le Comtat et la Provence. - Ton et réponses des administrations jacobines. - Programme du parti, p. CHAPITRE III

I. La seconde étape de la conquête jacobine. - Grandeur et multitude des places vacantes, p. -

II. Les élections. - Appel au scrutin des jeunes gens et des indigents. - Danger des modérés s’ils sont candidats. - Abstention de leurs chefs. - Proportion des absents aux assemblées primaires, p.

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III. Composition et ton des assemblées secondaires. - Exclusion des électeurs feuillants. - Pression sur les autres électeurs. - Les élus des modérés sont obligés de se démettre. - Annulation des élections catholiques. - Scission des minorités jacobines. - Validation de leurs élus. - Désaccord des choix officiels et de l’opinion publique, p. -

IV. Composition de la Convention nationale. - Nombre primitif des Montagnards. - Opinion et sentiments des députés de la Plaine. - La Gironde. - Ascendant des Girondins dans la Convention. - Leur esprit. - Leurs principes. - Leur plan de Constitution. - Leur fanatisme. - Leur sincérité, leur culture et leurs goûts. - En quoi ils se séparent des purs Jacobins. - Comment ils entendent la souveraineté du peuple. - Procédure qu’ils imposent à l’initiative des individus et des groupes. - Faiblesse du raisonnement philosophique et de l’autorité parlementaire en temps d’anarchie, p. -

V. L’opinion à Paris. - La majorité de la population reste constitutionnelle. - Impopularité du régime nouveau. - Rareté et cherté des denrées. - Froissement des habitudes catholiques. - Désaffection universelle et croissante. - Aversion ou indifférence pour les Girondins. - Démission politique de la majorité. - Incompatibilité des moeurs modernes et de la démocratie directe. - Abstention des propriétaires et des rentiers. - Abstention des industriels et des boutiquiers. - Division, timidité, impuissance des modérés. - Les Jacobins forment seuls le peuple souverain, p. -

VI. Composition du parti. - Son nombre et sa qualité baissent. - Les artisans subalternes, les petits détaillants, les domestiques. - Les ouvriers viveurs et flâneurs. - La canaille suburbaine. - Les chenapans et les bandits. - Les filles. - Les septembriseurs, p. -

VII. Le personnage régnant. - Son caractère et sa portée d’esprit. - Les idées politiques de M. Saule, p. CHAPITRE IV

Situation précaire d’un gouvernement central enfermé dans une juridiction locale. - I . Avantages des Jacobins. - Leur prédominance dans les assemblées de section. -Maintien, réélection et achèvement de la Commune. - Ses nouveaux chefs, Chaumette, Hébert et Pache. - Refonte de la garde nationale. - Les Jacobins élus officiers et sous-officiers. - La bande soldée des tape-dur. - Fonds publics et secrets du parti, p. -

II. Ses recrues parlementaires. - Leur caractère et leur esprit. - Saint-Just. - V iolences de la minorité dans la Convention. - Pression des galeries. - Menaces de la rue, p. -

III. Défections dans la majorité. - E f fet de la peur physique. - Ef fet de la timidité morale. - E f fet de la nécessité politique. - Défaillance interne des Girondins. - Par leurs principes, ils sont complices des Montagnards, p.

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IV. Principaux décrets de la majorité girondine. - Armes et moyens d’attaque qu’elle livre à ses adversaires, p. -

V. Les comités de surveillance à partir du 28 mars 1793. - Restauration du régime d’août et de septembre 1792. - Le désarmement. - Les certificats de civisme. -L’enrôlement forcé. - L’emprunt forcé. - Emploi des sommes perçues. - Vaine résistance de la Convention. - Marat, décrété d’accusation, est acquitté. - Vaine résistance de la population. - La manifestation des jeunes gens est réprimée. - Violences et victoire des Jacobins dans les assemblées de section, p. -

VI. Tactique des Jacobins pour contraindre la Convention. - Pétition du 15 avril contre les Girondins. - Moyens employés pour obtenir des signatures. - La Convention déclare la pétition calomnieuse. - La commission des Douze et l’arrestation d’Hébert. - Projets de massacre. - Intervention des chefs de la Montagne, p. -

VII. Le 27 mai. - Le comité central révolutionnaire. - La municipalité destituée, puis réinstallée. - Henriot commandant général. - Le 31 mai. - Mesures de la Commune. -Le 2 juin. - Arrestation des Douze et des Vingt-Deux, p.

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VIII. Qualité des nouveaux gouvernants. - Pourquoi la France les a suivis, p.