Page:Tallemant des Réaux - Les historiettes, tome 6.djvu/426

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parmi les huguenots pour y être habile et pour fort homme de bien, II, 306.

ARNAULD (Jeanne), huguenote ; son originalité ; sa mise à l’âge de 60 ans : conseil qu’elle donne aux filles, II, 310. Sa vision au sujet d’un tombeau quelle veut se faire faire à Charenton ; se fait faire une bière la mieux jointe possible ; pourquoi ; se fait elle-même un drap mortuaire de satin blanc brodé ; garde long-temps trois douzaines de petits cierges pour ses funérailles, 311.

ARNAULD (du Fort) ; pourquoi il eut ce surnom ; son espoir de devenir maréchal de France, II, 306. Se fait moquer au carrousel qui a lieu lors du mariage du Roi ; pourquoi il renvoie un moine qui fait la prière à ses soldats ; sa vanité ; dépense ridicule qu’il fait faire à son beau-frère ; il se pique de bien écrire et sur-le-champ, 307.

ARNAULD le Péteux ; ne ressemble en rien à ses frères ; pourquoi son surnom ; bon mot de M. de Loges à ce sujet ; comment il vit avec sa sœur l’Hoste et son neveu de Montfermeil ; richesse et folie de ce dernier ; vision de mademoiselle l’Hoste, II, 309. Madame de Canrillon, autre demoiselle Arnauld. et son mari, 310.

ARNAULD (Antoine) le docteur ; le plus habile de ses frères en fait de littérature ; origine de la secte des Jansénistes ; a quelle occasion, il fait le livre de la fréquente communion ; désir de messieurs Arnauld de faire parler d’eux, II, 316. Les Jésuites les accusent d être huguenots. 317.

ARNAULD (Henri), abbé de Saint-Nicolas, puis evêque d’Angers ; son caractère froid et composé ; il est fort propre aux négociations ; son procès contre son chapitre ; il tient table à Angers, où il ne donne aucune prise sur lui, II, 315.

ARNAULD d’Andilly, fils d’Antoine Arnauld ; premier commis de M.de Schomberg, surintendant des finances ; se vante d’avoir un grand pouvoir sur son esprit ; devient par son bavardage la cause de la disgrâce de M. de Schomberg, II, 312. Se mêle de vers et de prose ; son savoir ; sa dévotion ; sa femme ; il est secrétaire d ambassade, puis résident, enfin ambassadeur en Angleterre ; perd sa femme, étant encore vigoureux ; plaisante chose qui lui arrive, 313. Il baise et embrasse pendant un quart-d’heure toutes les femmes qu’il va voir ; sa querelle avec la présidente Perrot ; sa brusquerie, 314. Se retire à Port-Royal ; s’y fait jardinier et s’occupe de la culture des arbres fruitiers, 318. Il produit Chapelain à l’hôtel de Longueville, et l’instruit dans l’art de la poésie, VI, 263. Sages conseils qu’il lui donne sur sa Pucelle, 264.

ARPAJON (M, d’) veut faire le bel-esprit en traitant Sarrasin et Pellisson, VI, 44.

ASPREMONT (le baron d’) se bat en duel presque trois fois pour un jour. V, 381.

ASSIGNY (le marquis d’), frère du duc de Brissac ; nouvelle espèce de don Quichotte ; sa manie de vouloir faire croire qu’il a part aux affaires ; récit d’un de ses gentilshommes qui n’est pas moins fou que lui, I, 318. Ses propos de table ; anecdote au sulet des neuf preux ; mauvais ménage de M. et de madame d’Assigny, 319.

ATIS (madame d’). Sa ridicule vanité pour son mari et pour son fils dont elle eut également à se plaindre ; son Phébus hibituel III, 185 et suiv. Ses jugemens en fait de livres, 187 ; et sur Mazarin, 188.

AUBERT (madame) ; ce qu’elle répond à M. d’Orléans qui veut la cajoler, son caractère ; sa galanterie avec Pardaillan, V, 189. Ce qu’elle