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UNE
PETITE GERBE DE BILLETS INÉDITS


Beaumarchais. — Sa Femme. — Mme Campan. — Cuvier.
Duchatel. — Grétry. — Guizot, etc.

AVERTISSEMENT

M. Casimir Mariaud, mon excellent confrère dans les sociétés historiques des Basses-Alpes et du Périgord, a eu l’amabilité de me donner communication de son portefeuille d’autographes. Non content de satisfaire ma proverbiale curiosité, il m’a gracieusement autorisé à mettre sous les yeux d’autres curieux les trésors de sa collection, à lui léguée par un arrière-cousin de Beaumarchais. Cette collection, peu nombreuse, mais où presque toutes les pièces sont de haute valeur, se divise en deux parties, la première formée de lettres adressées à un neveu de l’immortel auteur du Mariage de Figaro, Raguet-Lépine, le célèbre horloger[1] ; la seconde formée de lettres adressées au fils de ce dernier, lequel fils, sous le règne de Louis-Philippe, devint membre de la Chambre des députés, puis pair de France, et fut honoré de la confiance et de l’amitié des plus considérables personnages politiques. On distinguera dans la première série les lettres, ou, pour mieux dire, les billets de Beaumarchais, et, dans la seconde, les billets de Guizot, auquel l’histoire, à mesure

  1. Il eut pour père un autre horloger qui avait épousé en 1756 une des sept sœurs de Beaumarchais, Madeleine-Françoise Caron, née le 30 mars 1734.