Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/366

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comme ils se nomment eux-mêmes ; on sait qu’elle existe chez les Omowhows du Missouri. Elle ne se borne pas aux rapports des hommes avec les pères et mères de leurs femmes ; elle s’étend jusqu’aux oncles et aux tantes, et c’est un égal devoir pour le mari et pour les parens de sa femme d’éviter de se voir les uns les autres. Si un homme entre dans une hutte où se trouve son gendre, celui-ci se cache la figure jusqu’à son départ. Les jeunes hommes, tant qu’ils restent dans la famille de leurs femmes, ont une petite cabane distincte dans l’intérieur ou une partie de la cabane séparée du reste par des nattes ou des peaux suspendues ; la jeune femme y passe la nuit : le jour, elle est l’intermédiaire de toutes les communications entre ceux qui ne doivent pas se voir. Il est bien rare, si même il arrive jamais, qu’un homme prononce le nom de son beau-père ; ce serait considéré comme une indignité et un manque absolu de respect. Cet usage n'existe aucunement chez les