Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/372

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faisan), que j’avais prié, en passant, de tâcher, pendant mon absence, de retrouver mon cheval ou, au moins, de découvrir la résidence actuelle de Ba-gis-kun-nung. J’allai le voir, et il me fit entrer aussitôt dans une petite hutte habitée par deux vieilles femmes ; à travers les crevasses de cette hutte, il me montra celle où vivaient Bagis-kun-nung et quatre de ses fils. Leurs chevaux paissaient autour, et dans l’un d’eux, nous reconnûmes le beau cheval noir qu’ils avaient reçu chez les Mandans en échange du mien. Wa-me-gon-a-biew avait été au comptoir et était revenu m’attendre dans ce village chez des fils d’un frère de Taw-ga-we-ninne, qui se trouvaient, par conséquent, ses cousins, et avaient avec lui les relations les plus amicales. Il avait fait offrir à Ba-gis-kun-nung un bon fusil, un costume de chef, et tout ce qu’il avait avec lui, en échange du cheval. Je lui reprochai vivement cette démarche, en lui disant que, si Ba-gis-kun-nung avait accepté ses présens, il en serait résulté pour