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peu, que deux hommes les portent à leur aise sur l’épaule, chacun par un bout.

Le baron de la Hontan, Nouveaux voyages dans l’Amérique septentrionale, t. i, p. 33.

Ces canots, dit plus loin le même voyageur, ne valent rien du tout pour la navigation des lacs, où les vagues les engloutiraient si l’on ne gagnait terre lorsque le vent s’élève.

Un grand nombre d’écrivains ont décrit les canots d’écorce : M. de Chateaubriand en parle plusieurs fois dans les Natchez et dans le Voyage en Amérique ; M. Isidore Lebrun les mentionne, avec quelques détails, à la page 332 de son Tableau statistique et politique des deux Canadas, et le père Charlevoix leur consacre une longue description dans la douzième lettre de son journal. (p. 12)


(7) Petite ville dans le comté de Wayne, sur la rivière du même nom, qui porte les eaux du lac Huron et du lac Saint-Clair dans le lac Erié. Elle est située sur la rive droite ; c’est le côté des États-Unis. La rive opposée est canadienne, c’est à dire anglaise.

La population du détroit, restée française, malgré les vicissitudes politiques qu’elle a éprouvées, conserve nos usages dans le Michigan. Cet état est nouveau de 1803, et c’est de 1620 que date l’établissement du détroit... Cédé avec tout le Canada à l’Angleterre, il en fut démembré vingt ans après... La coutume de Paris n’a cessé d’y être en vigueur qu’en 1810. Comme les Français du détroit conservent religieusement les marques de leur origine,