Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/278

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Me-zhuk-ko-naun, les préparatifs d’une médecine de chasse. Dans mon rêve, je vis le jeune homme que j’avais déjà vu, dans de semblables occasions, descendre, comme auparavant, et se tenir devant moi.

Il me reprocha avec plus de dureté que de coutume mes plaintes et mes cris pour la perte de mon enfant. « Désormais, me dit-il, vous ne me reverrez plus, et ce que vous avez encore à parcourir de votre sentier sera plein de ronces et d’épines. C’est pour les crimes nombreux et la mauvaise conduite de votre femme que votre avenir sera rempli de peines, Cependant, puisque vous m’avez appelé, je veux, cette fois encore, vous donner à manger. » À ces mots, je regardai devant moi, et je vis un grand nombre de canards couvrant la surface de l’eau ; dans un autre endroit, un esturgeon ; dans un autre, un renne. Ce songe se réalisa comme les autres, du moins en ce qui concernait la chasse et la pêche.

Au retour de l’hiver, j’allai à la rivière