Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/366

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ce cas, s’il ne se trouve aucun des convives qui veuille manger pour eux, on appelle un homme du dehors.

Quand le festin a lieu après l’entrée en campagne, les Indiens ont grand soin de ne pas briser un seul os de l’animal mangé. Tous les os sont bien nettoyés, attachés ensemble et suspendus à un arbre. Le motif qu’ils donnent à cette observance est de signifier au Grand Esprit leur désir de revoir leur pays et leurs cabanes en rapportant leurs os en bon état.

5°. Gitche-we-koon-de-win. — La grande fête. — C’est une fête du grand genre que peu d’hommes dans chaque bande, et les principaux seulement, peuvent se permettre de célébrer. L’animal est cuit aussi entier que possible. Cette fête s’appelle quelquefois le mez-ziz-a-kwa-win.

6°. Waw-bun-no-we-koon-de-win. — Fête du Wawbeno. — Cette fête et toutes les autres momeries du Wawbeno, qui passe pour une absurde et dangereuse hérésie, sont abandonnées par les Indiens les plus considérables. Ces fêtes ont lieu