Page:Tardivel et Magnan - Polémique à propos d’enseignement entre M. J.-P. Tardivel et M. C.-J. Magnan, 1894.djvu/44

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des S. R. P. Q., dit : “ Les inspecteurs d’écoles, les professeurs, directeurs et principaux des écoles normales, les secrétaires, les membres des bureaux d’examinateurs, sont nommés ou destitués par le lieutenant-gouverneur en conseil, sur la recommandation de l’un ou de l’autre des deux comités du conseil de l’Instruction publique, selon que ses nominations ou destitutions concernent les écoles catholiques romaines ou protestantes

Il n’y a rien comme les citations complètes.

Maintenant, quels sont les membres du comité catholique qui, jusqu’aujourd’hui, ont l’habitude de recommander les candidats aux charges ci-dessus indiquées ? — NN. SS. les évêques. En effet, il est notoire que jamais, ou presque jamais, la nominations des professeurs des écoles normales, des inspecteurs d’écoles et des membres des bureaux d’examinateurs n’a été proposée, au comité catholique, par d’autres que par les évêques. Le gouvernement sanctionne le choix du comité catholique et c’est tout. Il faut bien remarquer que le lieutenant-gouverneur en conseil ne peut refuser cette sanction, à moins de violer ouvertement la loi. Ce que l’on n’a pas le droit de supposer. Actuellement, parmi les examinateurs, il y en a au moins la moitié qui sont des prêtres.

Un peu plus loin, voulant prouver coûte que coûte que notre système d’éducation est purement provincial, M. Tardivel cite l’article 1959 des S. R. P. Q., qui se lit comme suit :

« Les commissaires et syndics d’écoles, et toutes les personnes chargées de la régie des écoles, ne doivent employer que des instituteurs et des institutrices qui