Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894.djvu/245

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Tous, se faisant ouvriers pour coopérer à l’édification du temple, apportaient les blocs de glace, les sciaient, les plaçaient comme s’ils eussent été des pierres de taille. Zi-Ka n’avait qu’à lever sa baguette, et les blocs se cimentaient d’eux-mêmes les uns aux autres, tandis que le géant de glace se maintenait en l’air, soutenu par un miracle permanent. (Page 250.)

le feu est mis sous le tabernacle ; puis, au bruit répété des gongs, pendant que les fidèles prosternés marmottent des prières à Bouddha, le serpent rôtit tout doucement, brûle et se carbonise, ainsi que le panier.

Lorsqu’on ouvre le tabernacle, naturellement, il n’y a plus trace de rien. On referme alors la porte, et le plus grand silence s’établit dans l’attente du prestige promis.

Dès ce moment, une scène horrible se passe, sans le moindre bruit. Lentement, les assistants, prêtres et fidèles, tirent de leurs robes des