Page:Taxil - Confessions d'un ex-libre-penseur - 1887 - Letouzey et Ané - 6e édition.djvu/312

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Je termine. Il est acquis, pour quiconque a connu quelque peu Garibaldi, que sa bonté de cœur était de la faiblesse.

On doit faire la part de cette disposition morale. Le vieux général italien ne saurait être rendu responsable de tous ses actes. Son mauvais génie, je l’ai dit et je l’ai bien prouvé, ce fut Bordone.

Enfin, Garibaldi était d’une étonnante simplicité. Ce n’est pas lui qui eût supporté jamais, — comme le toléra volontiers Victor Hugo, ce fou d’orgueil, — qu’un homme s’agenouillât à ses pieds dans l’attitude de l’adoration.