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Page:Tercy - Le Juif et la sorcière, 1833.pdf/233

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ET ÉCLAIRCISSEMENS.

nissait sous la même domination le duché et le comté de Bourgogne, séparés depuis le partage des petits-fils de Charlemagne, et assurait peut-être le repos des peuples, en augmentant la puissance des souverains. Mais les deux sœurs de la duchesse de Bourgogne, dont l’une avait épousé le comte de Flandres, et l’autre le dauphin de Vienne, réclamèrent une part dans la succession de leur mère, et appuyèrent leurs réclamations d’un appareil de guerre ; mais ces démonstrations n’eurent pas d’abord de suites sérieuses. La situation des deux princes, maris des héritières, les rendit faciles à entrer en accommodement : le comte de Flandres avait assez à faire à se défendre contre ses sujets ; et le dauphin était engagé dans une guerre qui occupait toutes ses forces. La mort le surprit, d’ailleurs, ainsi que son beau-frère, dans un àge peu avancé ; il fut tué à l’attaque d’un château appartenant au comte