Page:Terrail - La France socialiste.djvu/207

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d’admettre à la répartition des subsides les femmes non mariées aussi bien que les femmes mariées.

Est-ce par reconnaissance ou « par égarement obsidional » que des femmes se battirent pour la Commune. Il y en eut qui firent le coup de feu : on en fusilla ; on en déporta.

Mais revenons vite aux femmes d’aujourd’hui, et examinons leur position vis-à-vis du socialisme.

Le socialisme se préoccupa d’abord de la

    sied moins que ces jolis riens nouveaux qui donnent à la jeune ouvrière tant de peine à confectionner pour attirer de vous un sourire d’envie, un regard de convoitise :

    Vous êtes le bras droit, la force matérielle, physique et morale des femmes industrielles. Ne vous enorgueillissez point des blasons de vos aïeux…

    Unissez-vous donc, femmes du grand monde, venez en aide à vos sœurs malheureuses ; faites que nous trouvions dans chacune de vous, unité d’âme et de cœur. Faites pour nous enfin ce qu’ont fait les hommes pour leurs frères ! »

    Comme ce bon et timide langage est différent des grossiers discours de nos femmes d’attaque !

    1848 vit les premiers efforts tentés en France par les femmes pour entrer dans les professions masculines. Un collège médical de dames où professait le docteur Malatier fut ouvert sous la seconde République. La révolution de Février a donc ouvert chez nous l’ère des doctoresses.