Page:Testament de Vasilij Tatiŝev, trad. Martynov, 1860.djvu/24

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glorifier son Dieu, peuvent être interprétées de différentes manières ; mais quelque explication qu’on adopte, elles reviennent toutes à dire que dans la fleur de la jeunesse et au sein de la prospérité, on se soucie peu de la loi de Dieu et de l’affaire du salut, et qu’on lâche la bride aux convoitises de la chair. Aussi Salomon appelle-t-il la jeunesse — vanité et affliction d’esprit ; Job s’écrie : Seigneur, vous me consumez d’amertume, vous punissez en moi les erreurs de mes jeunes années (xiii, 26) ; et David conjure le Seigneur d’oublier les égarements de sa jeunesse et ses péchés d’ignorance (Ps. xxiv, 7). Bref, chez les jeunes gens c’est le cœur qui domine et non la raison. Mais lorsque la vieillesse approche, et que les souffrances affligent le corps, alors la raison affranchie prend le dessus ; alors on reconnoît