Page:Testament de Vasilij Tatiŝev, trad. Martynov, 1860.djvu/48

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avoir un esprit sain uni à un corps sain. Une telle épouse, dit l’Écriture, vaut tout l’or du monde ; c’est la joie et la couronne de l’époux. Bien entendu, l’affection doit être mutuelle et inaltérable, sans aller pourtant jusqu’à l’aveuglement et la jalousie. On prétend que la jalousie naît de l’amour ; quant à moi, l’expérience m’a appris qu’elle en est le fléau, et la ruine de la fidélité, témoin ma femme. Encore une fois, il ne faut jamais agir sous l’impression de l’émotion par emportement ; mais si tu remarquois dans la conduite de ton épouse quelque chose de répréhensible, tâche de la ramener par la douceur dans une meilleure voie, sans divulguer ses fautes, sans affecter devant les autres de l’indifférence à son égard. Ne l’oublie pas, l’épouse est la compagne du mari, son amie et non sa servante. Partage avec