Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ACTE 1


Scène 1

LES DEUX BACCHIS, PISTOCLÈRE
BACCHIS L’ATHÉNIENNE

Ne vaut-il pas mieux que tu ne dises rien, et que ce soit moi qui parle ?

BACCHIS L’ÉTRANGÈRE

Très bien, volontiers.

BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Quand je n’aurai pas l’esprit assez présent, tu m’aideras, ma soeur.

BACCHIS L’ÉTRANGÈRE.

Ah ! c’est plutôt à moi de craindre que la parole ne me manque pour te souffler.

BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Oui, comme on peut craindre que la voix ne manque au rossignol. Viens avec moi par ici.

(Elle va au devant de Pistoclère.)

PISTOCLÈRE.

Comment se portent les deux galantes sœurs entre lesquelles il y a communauté de nom ? Qu’est-ce que vous complotez ensemble ?