Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/173

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BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Rien que de bien.

PISTOCLÈRE.

Vous n’êtes donc pas des courtisanes ?

BACCHIS L’ÉTRANGÈRE.

Que le sort des femmes est malheureux !

PISTOCLÈRE.

Que les femmes sont dignes de leur sort !

BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Ma sœur me prie de lui trouver quelqu’un qui la protège contre ce militaire, afin d’être assurée qu’après qu’elle aura achevé son temps avec lui, il la ramènera chez nous. Je t’en prie, sois son protecteur.

PISTOCLÈRE.

Et pourquoi son protecteur ?

BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Pour assurer son retour, quand elle aura satisfait a ses engagements, et pour qu’il ne la retienne pas en servitude. Si elle avait de l’argent pour le rembourser, elle aimerait bien mieux cela.

PISTOCLÈRE.

Où est-il, ce militaire ?

BACCHIS L’ATHÉNIENNE.

Je crois qu’il va venir. Il vaut mieux que cette affaire se traite chez nous. Repose-toi ici en l’attendant. Par la même occasion tu boiras avec nous, et après boire, je te donnerai un doux baiser.

PISTOCLÈRE.

C’est de la glu toute pure que vos caresses.