Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/289

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CHRYSALE.

À trois pas d’ici.

NICOBULE.

Dix, si tu veux.

CHRYSALE.

Hé ! Artamon, entr’ouvre cette porte (Il désigne la maison de Bacchis) ; doucement, pour ne pas faire de bruit. Assez. (À Nicobule) Approche. Vois-tu des convives à table ?

NICOBULE.

Oui ; en face, Pistoclère et Bacchis.

CHRYSALE.

Et sur l’autre lit, quels sont les convives ?

NICOBULE.

Malheureux ! je suis mort !

CHRYSALE.

Tu le reconnais ?

NICOBULE.

Oui.

CHRYSALE.

Et sa compagne ? est-ce un joli minois ?

NICOBULE.

Que trop joli.

CHRYSALE.

Ah ! çà, tu la prends pour une courtisane ?

NICOBULE.

Et pour qui donc ?

CHRYSALE.

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