Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/329

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NICOBULE.

Tu l’as dit.

PHILOXÈNE.

J’ai pareille angoisse dans l’âme.

NICOBULE.

Pour ce qui me regarde, l’honnête Chrysale perd mon fils, et moi-même, et tout mon bien.

PHILOXÈNE.

Comment ton fils te chagrine-t-il ?

NICOBULE.

Apprends qu’il se perd avec le tien. Ils ont chacun leur maîtresse.

PHILOXÈNE.

Qui te l’a dit ?

NICOBULE.

Je l’ai vu.

PHILOXÈNE.

Ô ciel ! voilà ma ruine.

NICOBULE.

Que tardons-nous à frapper à cette porte et à les faire sortir tous deux ?

PHILOXÈNE.

C’est bien mon avis.

NICOBULE.

Holà ! Bacchis, vitement, qu’on nous ouvre, ou nous briserons et portes et poteaux à coups de hache.