Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/55

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Acte II, Scène IV.

STROBILE, CONGRION, ANTHRAX.

STROBILE.

Mon maître vient d’acheter des provisions, et de louer des cuisiniers et des joueuses de flûte sur la place, et il m’a chargé de partager en deux toutes ses emplettes.

CONGRION.

Je te le déclare, tu ne me fendras pas par le milieu ; entends-tu ? Si tu veux m’envoyer quelque part tout entier, je suis à ton service.

ANTHRAX.

Voyez, qu’il est timoré, ce beau mignon de place ! Si l’on voulait de toi, tu ne te laisserais pas fendre ? n’est-ce pas ?

CONGRION.

Ce n’est pas cela, Anthrax ; je ne disais pas ce que tu me fais dire.

STROBILE.

Mais songeons aux noces de mon maître. C’est pour aujourd’hui.

CONGRION.

Quelle est la fille qu’il épouse ?

STROBILE.

Celle du voisin Euclion. Il m’ordonne de donner au beau-père la moitié des provisions, avec un cuisinier et une joueuse de flûte.