Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 2.djvu/79

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Acte III, Scène III.

EUCLION, CONGRION.

EUCLION, tenant sa marmite.

Désormais, partout où j’irai, cela ne me quittera plus ; je le porterai toujours avec moi. Je ne veux plus l’exposer à de si grands périls. (À Congrion et aux autres) Entrez maintenant tous, si vous voulez, cuisiniers, joueuses de flûte. Amène, si bon te semble, une troupe d’esclaves. Faites, remuez, cuisinez, tant qu’il vous plaira.

CONGRION.

Il est temps, à présent que j’ai la tête pleine de trous par les coups de bâton !

EUCLION.

Allons, rentre. On te paie pour travailler, et non pas pour discourir.

CONGRION.

Toi, vieillard, tu me paieras pour m’avoir battu. On m’a loué pour faire la cuisine, et non pour qu’on me batte.

EUCLION.

Porte ta plainte aux juges, et cesse de m’ennuyer. Allons, qu’on apprête le souper ; ou va-t’en te faire pendre !

CONGRION.

Vas-y toi-même.

(Les cuisiniers sortent.)