Page:Théâtre de Plaute, Panckoucke, tome 3.djvu/280

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LYSIDAME Pardalisque m’a rapporté que Casine s’est armée d’une épée et qu’elle s’apprête à nous recevoir, toi et moi. OLYMPION Je devine. Laisse faire; elles perdent leur temps. Je connais ces malignes pécores. Allons, viens à la maison. LYSIDAME Par Pollux ! j’ai peur d’un mauvais coup. Va en avant reconnaître les lieux; vois ce qui se passe chez moi. OLYMPION Je tiens autant à ma vie que toi à la tienne. LYSIDAME Va tout de même. OLYMPION (d’un air goguenard). Si tu l’ordonnes on entrera... avec toi. (Ils entrent.)


ACTE IV PARDALISQUE (seule). Non; par Pollux ! Ni à Némée, ni à Olympie, nulle part on ne célèbre des jeux aussi divertissants que les jeux qu’on se donne ici aux dépens de notre vieillard et de ce rustre d’Olympion. Tout le monde de tous côtés s’agite dans toute la maison. Le vieillard est à la cuisine, criant, pressant les cuisiniers : « Allez donc. Sera-ce pour