cela, que, l'ensemble des forces étant connu, leur résultante par conséquent déterminée, celle-ci puisse être décomposée d'une façon définie en efforts sur les appuis, susceptibles d'être tenus en équilibre par les réactions de ceux-ci.
Des cas différents se produisent suivant que les appuis sont à rouleau, c'est-à-dire mobiles, ou non. Si un appui est fixe, sa réaction peut, en ellet, prendre toutes les directions imaginables. Si, au contraire, il est à rouleau, et qu'on néglige le frottement de celui-ci, ainsi qu'on le suppose toujours, la réaction ne peut être que normale au plan de roulement. De là, une variété de cas que nous allons énumérer.
Deux appuis fixes ne permettent pas de déter- miner statiquement les réactions d'une ferme (fig. 29, pl. VII). On peut, en effet, faire passer par eux une infinité de réactions, qui ne deviendront définies que si l'on fait intervenir l'état d'élasticité de la construction.
PREMIER CAS. La ferme a un appui fixe et un appui à rouleaux (fig. 30, pl. VII). La réaction de l'appui à rouleau est normale à celui-ci. On peut la tracer; et joignant son point de rencontre avec la résultante générale des forces agissant sur la ferme, à l'appui fixe, on a immédiatement la direction de la réaction sur celui-ci.