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AMPHITHYON , ACTE III, SCÈNE II. gg puissant de l’Olympe. Mais aussitôt que je descends · grâces et dans sa tendresse; mon amour a cliagriné en ces lieux, je ne suis plus qu’Ampliitryon, dont Amphitryon, et tourmenté assez longtemps cehrave je prends l`habit tout cxprès.·Dans ce moment , c’est homme. Il faut à mon tour essuyer ici les effets de pour vous queje viens; car il faut achever cette co- sa colere et dela querelle qu’il a faite à sa femme, médie. Je viens aussi au secours d’Alemène, que quoi que sur ce point je sois bien innocent. son mari accuse d`un crime qu’elle n’a pas commis; Alcm. Le voici cet époux qui me traite avec tant je me reprocberais de laisser cette pauvre femme dillldlgllltél souffrir d’une faute qui est la mienne. Je vais con- Jup. Je voudrais vous parler. Vous détournez vo tinucr, comme j'ai commencé, à passer pour Am- regards? ' phitryon , et à jeter, sous ce deguisement, beaucoup ` Afcm. C’est mon humeur. Je n’ai jamais aimé de trouble et d`inqu1étude dans cette maison. En- a voir mes ennemis. suite, je publierai la vérité; et quand il sera temps, Jup. O ciel! que dites-vous? Vos ennemis!... je viendrai au secours d’Alcmène dans l‘enfante- Alcm. Sans doute; et je dis la vérité: à moins ment;jeferai en sorteqn’elle accouchesans douleur qu’il ne vous plaise de me donner encore un dé- de deux jumeaux, dont l’un est mon lils , et l’autre menti sur ce point. celui de son époux. J ’ai ordonné En Mercure de ve- Jup. Il veut lui prendre la main. Vous étes trop nir me joindre, et de prendre mes ordres au plus vive! tôt. Alcmène vient; je vais nfentretenir avec elle. Alcm. Contenez·vous, je vous prie; vous êtes SCÈNE H bien hardi, de me toucher! Vous me croyez coupa- · · ble; vous osez le dire; après cela, vous ne devez ALCMÈNE i JUPi.i.ER_ avoir aucune sorte de commerce avec moi, à moins · , v que vous n ayez perdu tout at fait sens et raison. Alcm. Je ne puis, dans le trouble qui m’a- Jup. Qifimporte ce que j’aî dit? Vous n`en êtes gite, demeurer:-1 la maison. Eli quoi! me voir accu- pas moins vcrtucuse , je n’en crois pas moins que ser par mon epoux d’une pareille mfamie! me voir vous Fêtes. Je suis veuu ici exprès pour me justi- déslionoreel Il ose nier des faits , et il ose m’impu- lier. Jamais rien ne m’a fait plus de peine que d’ap- ter des crimes que je n’ai pas eommis!C.roit-il que je prendre que vous fussiez en colère contre moi. resterai insensible à IITI pareil traitement? Non , par Pourquoi donc, me dites-vous , avez vous tenu un Pollux, je ne le serai pas; je ne souffrirai pas qu’il pareil langage? Je vais vous Pexpliquer. Certes, je mo calomnie davantage. Je Yabandonneraigje me ne vous ai jamais fait 1’injure de douter de votre separerai deilui, et je l obligera: a melfalrc repara- vertu; mHlS·_]’HI voulu vous mettre à Pépreure; j’ai tion , et il desavoucr avec. serment l’1n_]uste accuse- été curieux de voir ce que vous feriez, et comment tion dontiil avoulu noircirlmon innocence. A vous prendricz cette plaisanterie. Car je n’aî pas Jap., a part. Je vous bien qu’il faudra faire ce eu d’autre intention que celle de plaisanter. Deman, qu’elle veut, pour me rétablir dans ses bonnes dez-le à Sosie. ACTUS 'I`ERTIUS_ · Quxe ncque sunl facla , neque ego ln me admisl, argult ; i Atque id me susque deque esse habituram pulal. SCENA PRIMA. Non edepol faclam , neque me perpetiar probi-i JUPITER False insimulatam , quin ego îllum aut deseram , · Aut satisfaciat mihi ille atque adj urel insuper, Ego mm iiimmphiimoi miiki Sams Sum Nolle esse dicte; quœ in’me insontem protulit. mam Moiwiiui qui iii, qwmdo œmmuduièsii Jap. lîiaciundunfst mllii illud, iieri quod illaec postulat ,, iii Supuiurg qui haiiiiû cœmiwiiii Si me tllam amanlem-ad sese studeam recipereiz Qui imerdum iio Jupiiiicil quamio iubeii Snando ego quod feci , factum id Atnphitruoni obfuit, Hoc autem quom extemplo adventum adporto, illico i *=1··*·.·‘l·=,;;;1,~*vir~ mens amor ucmullm . . Amphitruo tio, et vestitum tnmuto meum. iiiœnll °’É “'t· "“"“ “'·‘È“m l“S°“ll mlhh N uno bnc honoris vostrt venin gratia , Aim lm m hmm et i"&]"d'°"È‘ ”P°lÉ’“t' , Ne hanc inchoatam transigam comœdiam, Si cmi video • il"' me m‘·“"“m aîâulf Simnl Alcumenze, quam vi: insontem probri aim ’ """· T8 ‘_°l°~ É"‘°'¤ °°"l°‘l¤l Ampliilruo adcusat, veni , ul. auxilium feram- : · ?'i° ie av°m°'·' · Al°'”· ml ‘“€°P'“m mèumiët i Nam mea sit culpa, quod egomet cnntraxerim , Jrxsuâêîâîîîà ':‘;là::;;';lS°Iî§*;î;’;°1;ic est ver d Si ld Alcumenaciunocentiexpetat. . .‘ . ' , _ _‘ _ · · • <'*Dt‘f9 î¤0= Num Ampiiiuuonem memeti ut Obcœpi Semi Nisi euam boo fnlso dict instmulatuurs es. i E... .«.i....i..»·», im in imm ¤·mw«m ’ §‘;’;;H‘â l°§î§'§à‘§'.î.“"Éî'.’;}.*L‘l“€Zïî“‘ “‘”"“°°’ """“““" Frustrationem bodiei ma' n : . 8 . * a . ' ‘ S Post igiiur demum iagim M mîgxaiîîi (Qpanî iq inpudicam esse arbitrere et pricdices , Atquc Alcumente in tempore auxiliom femm , .i1ii;Ji îbëiîeupgnçm ;'î(;ij°°°• "ÉC Sem) Faciamquc ut uno felu, et quod grnrida’¤.t viro, Ju gi din ' Eîiilüms S U, et Smms$um°· _ Et me quod gravidrfst, pariat sine doloribus. Et imc “:,m,ii D FW'? œ' neqœ çsie ubmori Mercurium jussi me continuo conseqni, Nm] Immquam [£;ii'q'£;'"lïïîîr::‘_r::3'iu_t Tof ` i‘·l ' :| ·. . ` .. I "¤mS Sl qu d "“ mm lmpcmœ mm mm adloquar Quamipostquam eudivt, ted esse iratam mihi. ’ SCENA SECUNDA. Cur dixisti ? inquics : ego expediam tibl., Non , edepol, quo tc esse inpudicam crederem; Apggpgmjïai _]Up[TER_ gergrp periclltntus unimum sum tuuxn, ui °aceres,et quo acto id ferreind ce . Atom. Durare ncqueo in mdibus: ita mc probri , Equidem joco ille <iL•:€:ram dudum libitl M Stunrl, clcdecorls a vlro argntam meo! _ Ridicuti causa : vel liunc rogato Sosiam. En quan sont facta, iufccta relîerti ac clamltat. Alcm. Quin hui: adducis meum coguatwn Naueralenu,.