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acteurs m’avait enthousiasmé et j’en étais revenu avec un goût très vif pour l’art dramatique. Mon théâtre de carton, avec ses modestes décors, ses marionnettes, vêtues de paillon, tenait une large place dans ma vie. J’y mettais en action les romanesques histoires de mes livres et aussi les contes paysans que me débitait Céline.

C’était cette occupation absorbante qui me faisait trouver trop courtes les heures oisives du dimanche. Le poêle ronronnait discrètement dans un angle de la salle lambrissée de panneaux peints en gris ; en face, sur une vieille bergère, notre chatte nommée Zinga (on n’a jamais su pourquoi) dormait pelotonnée en rond. Tout