Page:Thiers Adolphe - Histoire de la Révolution française t1 (1839).pdf/416

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les gardes nationales ; que les princes ne pourraient les faire marcher partout où besoin serait, parce qu'elles prétendraient n'être tenues de défendre que leur propres foyers ; qu'il était à craindre que les factieux ne parvinssent à les mettre aux prises avec les troupes de ligne ; qu'avec de vains mots ils avaient armé le peuple contre les dépositaires de l'autorité publique ; qu'il serait donc plus politique de suivre leur exemple, et de donner à ces nouveaux corps la dénomination de milices royales ; que… »

« M. l'évêque d'Arras m'interrompant brusquement, me dit : « Non, non, monsieur, il faut qu'il y ait du bourgeois dans votre brevet ; » et le baron de Flaschslanden, qui le rédigea, y mit du bourgeois. »

(Recueil de divers écrits relatifs à la révolution, page 62.)