Page:Thomas - Le roman de Tristan, par Bédier, Tome I, 1902.djvu/11

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cédés coutumiers, de sa manière. Cet examen, support de notre entreprise, des ressources que nous offrent les différents dérivés pour la reconstruction des parties perdues du poème de Thomas forme un chapitre spécial de notre Introduction. Nous ne pouvions songer à justifier ici notre tentative en ses détails : nous nous sommes borné en cet Avant-propos à en définir le principe ; il nous reste à expliquer les signes conventionnels auxquels nous avons recouru.

1. Sigles. Conservant les sigles choisis par E. Kölbing, nous appelons S la saga, G le poème de Gottfried de Strasbourg, E Sir Tristrem.

2. Emploi des astérisques et des signes . Quand un passage de notre restauration conjecturale est assuré par l’accord de deux textes au moins, nous mettons un astérisque au commencement de chaque ligne, et nous marquons par le signe le début, par le signe la fin de ce passage.

3. Emploi des guillemets. Quand l’accord de deux au moins de nos textes se manifeste au cours de tout un long passage, mais que tel détail n’est donné que par un seul de ces textes, nous enfermons entre guillemets les mots relatifs à ce détail, et nous les faisons suivre de la lettre qui désigne la version qui nous l’a conservé : « … G » ou « … S ».

4. Emploi du signe †. Il désigne les passages empruntés soit à G seul, soit à E seul.

5. Lignes de points ...............

Quand nous supposons qu’en tel endroit le roman original donnait un épisode ou un trait