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AVERTISSEMENT

jusqu’ici par les amateurs de jardins, et mal conduit par les cultivateurs en grand, pouvait donner des fruits plus gros, plus abondans et plus savoureux à l’aide d’une culture mieux appropriée à sa nature, il résolut de publier le résultat de ses recherches et de son expérience.

Dans le cours de l’été de 1827, il rassembla donc et mit en ordre toutes ses observations sur le genre Ribes ; il fit soigneusement peindre sous ses yeux les figures dont on donne ici vingt-quatre lithographies représentant les beaux fruits que sa culture lui avait fait obtenir.

De retour à Paris, au mois d’octobre suivant, il comptait, par un examen scrupuleux de son ouvrage, et quelques recherches nouvelles dans les trésors de nos bibliothèques publiques, lui imprimer ce cachet de science et de perfection qui distingue ses autres productions, lorsqu’une mort inattendue est venue l’enlever à sa famille et à ses nombreux amis.

Craignant d’abord que ce Traité, dans l’état où il a été laissé, ne fût pas digne du