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DU GENRE GROSEILLIER.

très long (comme on peut le voir dans notre Ribes longipedata, Fig, 18), mais son origine n’est pas douteuse ; et tout porte à croire qu’avec le temps et la culture, on obtiendra des Groseilliers épineux à grappes ; déjà dans beaucoup de variétés les grains sont géminés, et par cette raison portés sur un pédoncule commun.

Ce pédoncule commun, lors de la floraison, est presque toujours horizontal ou oblique ; jamais il n’est vertical, rarement il est pendant, si ce n’est quand la grappe est chargée de ses grains. Les pédicelles qui s’y rattachent sont courts et munis de bractées, Fig. 1, G, tantôt solitaires, tantôt réunies par paires. Ces bractées sont plus ou moins colorées en rouge ou en vert obscur. Dans le Groseillier épineux, les pédicelles, Fig. 1, F, sont également courts, mais plus épais ; on remarque à leur base les mêmes bractées, lesquelles tracent une ligne de démarcation entre elles et l’appendice linéaire ou le pédoncule commun avorté, dont nous avons parlé.

À l’extrémité de ces pédicelles se trouvent placées les enveloppes florales et les fleurs de ces arbrisseaux.

La fleur du Groseillier est hermaphrodite ou quelquefois dioïque. Linné l’a placée dans la pentandrie monogynie. Tournefort, dans la classe 21, arbres rosacés. Jussieu, dans la famille des