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Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/122

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continuèrent de livraison en livraison. La collaboration de Leconte de Lisle[1] était de moins longue haleine, mais ne fut pas moins importante ; elle comprend cinq poèmes, trois études littéraires et deux nouvelles.

Les cinq poèmes sont Issa ben Mariam, Lelia dans la Solitude, La Gloire et le Siècle, À M. F. de Lamennais, Rehdi et Stephany ; il faut y joindre une sixième pièce en petits vers, À Mlle A. L. de L., insérée dans une des nouvelles.

Les trois Esquisses littéraires, tel est le titre même qui leur est donné, témoignent des études que Leconte de Lisle avait entreprises sous l’impulsion heureuse de Charles Labitte, dont les cours à la Faculté des Lettres obtenaient un très vif succès. Ces articles sur Hoffmann et la Satire fantastique, Sheridan et l’Art comique en Angleterre, André Chénier et la Poésie lyrique à la fin du XVIIIe siècle étaient « l’essai consciencieux d’une trilogie raisonnée ; » il s’agissait « de faire entrevoir la réaction littéraire fondamentale qui se rattache » à ces trois noms en Allemagne, en Angleterre et en France.

La valeur critique de ces esquisses n’est pas

  1. Les autres collaborateurs étaient Émile Langlois, Charles Vergos, Édouard Turquety, A. Lefas, Julien Rouffet, P. de Labastang, P.-E. Duval, Camille Maugé, Charles de l’Hormay, Pitre Werbel, J.-M. Tiengou, Besnon, etc…