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III


— Tu peux t’habiller, ma petite Marianne. Je n’ai plus qu’à passer ma robe… Eh bien, n’est-il pas superbe ainsi, notre salon ?

— Très beau, marraine…

Madame Gannerault, en peignoir flottant, déjà chaussée, juponnée, coiffée comme pour le bal, regardait autour d’elle avec complaisance. Les candélabres brûlant haut de toutes leurs bougies égayaient d’une clarté de fête la solitude du grand salon. Ma marraine clôturait par une soirée musicale et dansante la série de ses réceptions d’hiver. Le programme