opinions, les goûts et les dégoûts, de la jeune épouse amoureuse.
Et puis, il y a l’autre belle-mère, que votre fils appelle « maman », ce qui vous horripile !
Il est vrai que le gendre aussi vous appelle « maman », et que sa mère en pâlit de rage concentrée. Elle aussi pense que le mariage a bien transformé son fils, qu’il a pris les opinions, les goûts et les dégoûts de sa jeune femme. L’esprit de rivalité féminine, abandonnant la mère et la fille, vient animer la belle-mère et la bru. Que de petits drames et de grosses peines en perspective ! Marier ses enfants ! On croit que la série des soins maternels est achevée. Hélas ! elle recommence.
Mais il y a un remède souverain à ces misères, et les jeunes belles-mères modernes l’ont employé.
La belle-mère moderne ne confond pas vieillesse et maturité, et ne se croit pas « finie » parce que sa fille commence. Chacun a tant à faire, de son côté, qu’elles n’ont pas le loisir de s’empoisonner l’existence en détail. La mère a ses idées à elle. Elle n’approuve pas toutes les nouveautés, mais elle comprend que d’autres s’en accommodent. Elle consent à