Page:Tissot - L onanisme - Dissertation sur les maladies produites par la masturbation, 4e edition, Lausanne, 1769.djvu/44

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ront plus bas la vérité de cet effrayant tableau. Celui qu’a fait M. Storck, dans le bel ouvrage qu’il a publié sur l’histoire & le traitement des maladies, n’est pas moins terrible ; mais je renvoie à l’ouvrage même, dont aucun Médecin ne peut se passer, ceux qui voudront le voir[1].

Avant que de passer aux observations qui m’ont été communiquées, je terminerai cette section par le beau morceau qui se trouve dans l’excellent ouvrage dont M. Gaubius a enrichi la Médecine. Non-seulement il peint les maux, mais il en indique les causes, avec cette force, cette vérité, cette sagacité & cette précision, qui n’appartiennent qu’au plus grand maître. C’est un morceau précieux, dont on me sçaura gré de conserver le coloris, en le rapportant tel que l’auteur l’a écrit. Immoderata feminis profusio, non solum utilissimi humoris jacturâ, sed ipso etiam motu convulsivo, quo emittitur, frequentius repetito, imprimis lœdit. Etenim summam voluptatem universalis cxcipit virium resolutio, quæ crebro ferri nequit,

  1. Medicus annuus, T. II, p. 215, &c.