Les observations précédentes paroissent toutes, si l’on en excepte celle de M. Stehelin, regarder principalement les hommes ; ce seroit traiter incomplettement cette matière, que de ne pas avertir le sexe, qu’en courant la même carrière de mauvaises œuvres, il s’expose aux mêmes dangers ; que plus d’une fois il s’est attiré tous les maux que je viens de décrire, & que tous les jours les femmes livrées à cette luxure périssent misérablement ses victimes. L’Onania Anglois est rempli d’aveux, qu’on ne lit point sans être saisi d’horreur & de compassion ; le mal paroît même avoir plus d’activité dans le sexe que chez les hommes. Outre tous les symptômes que j’ai déjà rapportés, les femmes sont plus particulièrement exposées à des accès d’hystérie ou de vapeurs, affreux ; à des jaunisses incurables ; à des crampes cruelles de l’estomac & du dos ; de vives