Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol20.djvu/123

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vérité, qui procède de mon père, c’est lui qui rendra témoignage de moi » qui disent tout simplement et clairement : « Quand je ne serai plus vivant, et que vous serez pénétré de l’esprit de vérité, de cette vérité que je vous ai enseignée et qui vient de Dieu, alors vous vous convaincrez de la vérité de ma doctrine », sont prises comme une nouvelle preuve de ce que :

« Ici les trois personnes de la Trinité, le Père, le Fils et le Saint-Eprit, sont aussi clairement distinguées que dans les textes cités plus haut ; mais on y découvre en outre la consubstantialité du Saint-Esprit avec le Père ; cet Esprit est l’Esprit de vérité qui procède du Père » (p. 216, 217).

d) Les paroles de Jean ; « C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera» (Jean, xvi, 14), qui indiquent clairement l’esprit de la doctrine enseignée par Jésus-Christ servent de preuve que :

« Dans ce passage est clairement marquée la consubstantialité de l’Esprit avec le Fils » (p. 217).

e) Les paroles : « Je suis venu de Dieu… » « Je suis issu du Père ». (Jean, xvi, 27, 28) qui ne peuvent signifier rien d’autre que le rapport filial de chaque homme envers Dieu — ce qu’enseignait Jésus-Christ — sont la preuve que :

« Nous retrouvons ici la pensée de la consubstantialité du Fils avec le Père, exprimée avec une nouvelle force » (p. 217)»