Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol20.djvu/198

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§ 111. — Application morale du dogme. Sur les anges, les diables et les décisions de Dieu les concernant, il est dit qu’il faut respecter les anges et craindre les diables :

Et même si nous succombons dans la lutte, que nous péchions, ne nous épouvantons pas du mal, ne nous livrons pas au désespoir. « Nous avons, pour avocat envers le Père, Jésus-Christ qui est juste » (I, Jean, ii, 1). Invoquons-Le seulement avec un sincère repentir de notre chute et avec une foi véritable ; Il nous relèvera et nous revêtira encore de toutes les armes pour nous mettre en état de résister à notre éternel ennemi (p. 699).

§§ 112, 113, 114. — Ils enseignent, en citant la Sainte Écriture, que Dieu gouverne le monde visible, et que par conséquent, (§ 115) l’application morale du dogme est de demander à Dieu la pluie, le beau temps, la guérison et de ne pas trop risquer sa santé.

§ 116. — Soin particulier de Dieu pour l’homme.

§ 117. — Dieu prend soin des royaumes et des peuples.

L’essentiel de ce paragraphe, confirmé par l’Écriture sainte, est en ceci :

« … La santé des souverains fait notre paix… Car Dieu institua les puissances pour le bien général. Et ne serait-il pas injuste qu’ils portassent l’épée et combatissent pour nous procurer une existence paisible, et que nous n’élévassions pas même des prières au ciel en faveur de ceux qui s’exposent au danger et combattent pour nous ? Ainsi cette œuvre (la prière pour les rois) n’est point une simple complaisance de notre part, c’est un acte de rigoureuse justice. » Et dans un