Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol20.djvu/243

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que c’est là la seule vérité ; qu’il y a tant d’années en tel endroit, a vécu Adam créé par Dieu ; que Dieu lui planta un jardin etc., etc., et qu’en cela réside toute l’importance de la doctrine ; ou que Jésus est la deuxième personne de Dieu, qui s’est incarnée dans la Vierge Marie, par l’opération du Saint-Esprit ; quand ils affirment que la forme même sous laquelle ils expriment cette pensée est la seule vraie, alors je ne puis plus admettre ce qu’ils disent. Leur affirmation précise le sens même de la pensée qu’ils expriment et détruit la possibilité de toute union avec la religion, et les dénonce évidemment, en ce que leur obstination indique chez eux la grossièreté et l’incompréhension. Or c’est ce qu’a toujours fait l’Église au nom de sa sainteté et de son infaillibilité.

§ 134. — Le Seigneur Jésus a la nature humaine, et Il est proprement le Fils de la Vierge Marie. — Ensuite le § 135 prouve que Christ est né comme homme de la Vierge Marie, et que Marie, en le mettant au monde, est restée vierge. On cite les preuves de ce qu’on ne peut comprendre, et les explications des Pères de l’Église :

Et non seulement ils enseignaient ainsi, mais encore ils cherchèrent souvent à mettre en évidence la possibilité et la convenance parfaite de ce mode miraculeux de naissance du Messie. Ils alléguèrent en preuve ou explication de la possibilité l’omnipotence de Dieu et quelques autres miracles du même genre, par exemple : le buisson qui brûlait sans se consumer, et le fait que