Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol20.djvu/417

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1) … Les chrétiens orthodoxes…

2) Il faut en second lieu qu’ils aient fait leurs preuves dans la foi et dans une vie conforme à la saine parole (Conc. de Laod., dec. 12), comme il sied à des dispensateurs de Dieu (Tite, i, 7) appelés à instruire les autres hommes dans la foi par la parole et une vie exemplaire (i Tim., iii, 2 ; iv, 12). Aussi est-il statué par l’Église que le candidat à la prêtrise doit connaître les saintes Écritures et les règles ecclésiastiques, pour pouvoir s’y conformer lui-même et en instruire le troupeau qui lui est confié…

3) Il faut enfin pour être choisi à l’épiscopat, être libre du lien conjugal ; mais cette condition n’est pas indispensable, si l’on veut, dans l’élection à la prêtrise et au diaconat (pp. 594, 595).

Suit la discussion relative au célibat ; mais la question c’est de savoir qui prouve que notre hiérarchie est la vraie, l’héritière des Apôtres, plutôt que les autres hiérarchies, qui elles aussi, affirment être dans le vrai.

Et là-dessus pas un mot. De sorte que de tous les sacrements, celui sur lequel sont basés tous les autres, non seulement n’est ni expliqué ni prouvé, mais est introduit sans la moindre raison, tout à fait arbitrairement, et, ce qui est plus important encore, sans aucun indice permettant de distinguer ce sacrement de son semblant.

Le chapitre suivant est consacré aux : Remarques générales sur les sacrements.

Dans ces remarques générales on expose :

§ 243. — De la nature ou essence des sacrements.

Les sacrements ne sont pas seulement des signes des