Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol21.djvu/265

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vivra, mais de l’Esprit qui descend de la bouche de Dieu. La même pensée est exprimée dans l’introduction : Au commencement était l’entendement, etc. (Jean i, 1). Tout est né par lui etc (Jean i, 3).

2. Les versets 7, 8, 9 expriment cette idée que ce commencement non charnel de la vie — raisonnable et libre — chaque homme le sent en soi et le comprend, bien qu’il n’en connaisse pas la source.

Dans l’Introduction la même pensée est exprimée dans les versets 4 et 5.

3. Dans les versets 11, 12, 13, il est dit que nous ne pouvons pas comprendre ce qui est au ciel, ce commencement non charnel, infini, comme le commencement en soi-même, mais que nous connaissons ce commencement infini parce qu’en nous, en l’homme, se trouve cet esprit qui est venu de l’infini, qui est l’infini lui-même. Et cet esprit en l’homme est ce que nous devons considérer comme le commencement de tout le commencement.

La même pensée est exprimée dans l’introduction et dans les versets de Jean, i, 18, 19.

4. Dans le verset 14 il est dit que c’est cet esprit en l’homme qui est venu de l’infini et qui se rapporte envers lui comme le fils envers le père. Que c’est ce commencement infini en l’homme qu’il faut adorer ; c’est-à-dire qu’il faut remplacer le Dieu inventé par ce véritable et unique Dieu.

Nous retrouvons la même chose dans les paroles de Jean-Baptiste sur le royaume de Dieu : quand