Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol21.djvu/391

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14. En réservant seulement les femmes, les petits enfants, les bêtes et tout ce qui sera dans la ville, savoir, tout son butin, que tu pilleras pour toi ; et tu mangeras le butin de tes ennemis, que l’Éternel ton Dieu, t’aura donné.

15. Tu en feras ainsi à toutes les villes qui sont fort éloignées de toi, et qui ne sont point des villes de ces nations ;

16. mais tu ne laisseras vivre personne qui soit des villes de ces peuples que l’Éternel, ton Dieu, te donne en héritage ;

17. car tu ne manqueras point de les détruire à la façon de l’interdit ; savoir les Héthiens, les Amorrhéens, les Cananéens, les Phérésiens, les Héviens, les Jébusiens, comme l’Éternel ton Dieu te l’a commandé ;

18. afin qu’ils ne vous apprennent pas à faire toutes les abominations qu’ils ont pratiquées envers leurs Dieux, et que vous ne péchiez pas contre l’Éternel, votre Dieu.

19. Quand tu tiendras une ville assiégée plusieurs jours, en la battant pour la prendre, tu ne gâteras point ses arbres à coups de cognée, parce que tu en pourras manger ; c’est pourquoi tu ne les couperas point, car l’arbre des champs est-il un homme pour venir contre toi dans le siège ?


2) ἐχθρός signifie : ennemi, adversaire. Ce mot est employé ici avec la signification qu’il a chez Matthieu.

Au temps de Moïse le mot juif « oïov » — ἐχθρός, signifiait étranger, philistin, etc. Quiconque n’était pas juif était « oïov » ἐχθρός ; et, dans ce passage, la signification, comme homme d’un autre peuple, est déjà indiscutable, car il est opposé à un autre mot πλησὶος (Actes, vii, 27), ce qui signifie en langue