Page:Tolstoï - Correspondance inédite.djvu/148

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l38 CORRESPONDANCE INÉDITE 31 août 1819. I Cher Afanassi Afanassiévitch, Naturellement je suis encore coupable envers vous, mais assurément ce n’est pas faute de vous aimer et de penser à vous. Strakhov et moi n’avons cessé de parler de vous. Nous vous avons jugé et discuté comme nous le faisons toujours l’un de l’aut11e. Dieu fasse qu’on parle ainsi de moi. Strakhov est tres content de son séjour chez vous et encore davantage de votre traduction. Je suis content de vous avoir recommandé la lecture des Mille et une Nuits et de Pascal. , Je ne dis pas que cela vous plaira, mais c’est « bien pour vous. Maintenant, je veux vous con- seiller un livre que personne n’a encore lu, que je viens de lire moi—même pour la première fois,- et que je relis en poussant des oh! de joie. J’espère qu’il correspondra parfaitement à votre état d'âme, d’autant plus qu’il a beau- coup de ressemblance avec Schopenhauer. Ce