Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/36

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travail qu’on leur offre et boivent plus que jamais. Quelle disette peut-il y avoir — disent encore les représentants de l’administration — lorsque les paysans refusent le travail, lorsque l’impôt sur l’alcool, recueilli pendant les mois d’automne de cette année, dépasse celui de l’année précédente, et que les marchandises achetées ordinairement par les paysans se vendaient aux foires de cette année mieux que jamais ?

« Si on écoutait les municipalités, il en serait avec l’approvisionnement de même qu’avec la distribution des semences dans plusieurs districts, où on les avait données à ceux qui n’en avaient aucun besoin, en encourageant de la sorte les ivrognes ! » disent les représentants de