Page:Tolstoï - La Famine, 1893.djvu/85

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sent, ainsi que les autres travaux dont les journaux ont parlé. Un mauvais travailleur ne trouve jamais de travail, un bon en trouve toujours. Un homme vêtu de haillons, qui a laissé son habit au cabaret et qui va par les cours et les marchés, peut manquer de travail, mais pour un homme reconnu comme un bon travailleur, qui, ayant déjà une occupation, en cherche encore une autre, trouve toujours du travail. Il est vrai que, cette année, il y a moins de travail et que, par conséquent, un nombre plus grand de mauvais travailleurs resteront inactifs ; mais la présence ou l’absence du travail dépend toujours, non seulement des conditions extérieures, mais aussi de l’énergie du travailleur, de la question, s’il cherche ce travail plus ou moins bien, s’il