Page:Tolstoï - Polikouchka.djvu/235

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Je regarde en haut : les yeux me font mal, le soleil brille trop ; à travers le feuillage clairsemé du bouleau frisé qui doucement balance dans l’air ses branches au-dessus de moi, le soleil paraît plus chaud encore. Je me couvre la figure d’un mouchoir. Le temps est lourd, les mouches semblent collées à ma main toute moite.

Dans la profondeur d’un églantier, deux moineaux ont remué. L’un d’eux saute par terre, à une archine de moi, fait semblant de piquer deux fois le sol avec force, puis s’envole, frôlant les branches, et poussant un joyeux cri. L’autre saute aussi sur la terre, remue sa petite queue, regarde autour de lui, et, prompt comme une flèche, rejoint en piaillant son compagnon.

Sur l’étang, retentissent des coups de battoir sur le linge humide, et ces coups vont